12 janvier 2018

Olivier Boucherie, président de la CRCC de Versailles, plus importante compagnie en chiffre d’affaire, a souhaité nommer un commissaire aux comptes. Il s’est naturellement tourné vers la Bourse de Compétences du CJEC. Son choix s’est porté sur une adhérente présente sur la Bourse, ISABELLE Decaux, cabinet NUMERIANCE, inscrite à la CRCC de Douai.

 

Pourquoi avoir souhaité un Commissaire aux comptes pour la CRCC de Versailles ?

 

Olivier Boucherie : En tant que représentant de la profession et fervent défenseur de la mission de commissaire aux comptes, il m’a semblé incontournable de faire bénéficier la Compagnie Régionale du contrôle d’un commissaire aux comptes, dont la valeur ajoutée est incontestable pour tous nos clients.

Nos comptes annuels seront certifiés et c’est un gage de transparence à l’égard de tous nos membres commissaires aux comptes.

 

Vous l’avez « recruté » via la Bourse du CJEC. Pourquoi le choix d’un jeune commissaire aux comptes dont c’est le 1er mandat ?

 

Olivier Boucherie : Les professions du chiffre, et peut-être encore plus celle de commissaire aux comptes depuis la réforme européenne de l’audit, souffre d’un problème d’attractivité. Les jeunes qui se sont lancés dans la profession après un long cursus, rencontrent des difficultés pour obtenir leur premier mandat. Une fois de plus la Compagnie Régionale de Versailles, dans son rôle de « lanceur d’idées », se devait de montrer l’exemple. Il m’a semblé tout naturel d’avoir recours à la bourse des compétences. Cette plateforme intergénérationnelle met en contact des jeunes confrères à la recherche de mission et des professionnels plus expérimentés qui souhaitent collaborer avec d’autres. Dans notre cas de figure nous souhaitions donner l’opportunité à un nouvel inscrit d’être nommé sur son premier mandat et ne pas être membre de notre compagnie.

Nous souhaitons vivement que cette initiative soit reprise par chacune des 32 autres compagnies régionales et nous comptons sur le réseau CJEC pour diffuser cette bonne pratique.

 

Quels bénéfices pour la CRCC de Versailles ?

 

Olivier Boucherie : C’est avant tout une question d’image. Comment pouvons-nous promouvoir la profession auprès des entreprises, des politiques, du public de façon plus générale, quand nous même, institution, nous n’avons pas de comptes certifiés par un commissaire aux comptes.

C’est aussi une garantie supplémentaire pour nos consœurs et confrères. Grâce aux censeurs, ils avaient un avis sur la correcte utilisation des ressources de la compagnie. Demain, ils auront une assurance supplémentaire sur le correct fonctionnement des systèmes d’information et procédures et sur la régularité et sincérité des comptes.

Enfin cette certification sera une preuve supplémentaire de la totale transparence de la compagnie vis-à-vis de son régulateur et devrait lui permettre d’avoir encore plus confiance en notre profession.

Choisir une femme est également un signe pour notre profession.

En conclusion je ne peux qu’inviter les autres présidents de CRCC à nous imiter et je sais que la CRCC de COLMAR va nous rejoindre dans cette voie de transparence et de progrès. Ce choix engendre un double bénéfice pour la profession et ces jeunes talents.

Soyons exemplaire !

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